maguymove Admin
Nombre de messages : 60 Age : 32 Localisation : cognac Date d'inscription : 28/05/2007
| Sujet: Interview Rock One - Mai/Juin Jeu 31 Mai - 19:14 | |
| Pour nous, TOKIO HOTEL a enfin levé le voile sur son nouvel album. Retour sur "Zimmer 483", entre enigmes et révélations, entre rires et chansons. Est-ce-que cela vous fait plaisir d'être en couverture d'un magasine rock ?Tous : Oui !!!! Bill : On est super content, d'autant que les photos sont superbes.Une suite intéressanteAviez-vous des doutes quant au succès annoncé de "Zimmer 483", votre 2ème album ?Bill : On savait que nos fans allaient forcèment s'intéresser à ce nouveau disque, mais on n'y a pas trop pensé en le composant. On a essayé de ne pas trop se mettre la pression tout en restant excité par le fait de donner une suite artistique intéressante au premier album. C'est vrai que, parfois, on a peur de ne plus plaire comme avant ... C'est assez étrange à expliquer, mais ces moments de doute n'ont pas duré. Une fois dans l'enregistrement, on s'est concentré sur nos chansons et la magie du groupe a fait le reste. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on a mis toute notre énergie dans ce disque et qu'il nous ressemble. Vu les premiers retours, on est très content et détendu que cela se passe bien, notamment en Allemagne et en France. Lors de notre dernier entretien, vous nous annonciez un album plus rock. Or, une partie de vos fans en France ont trouvé que ce disque comportait plus de ballades. Qu'en pensez-vous ?Bill : C'est bizzare comme réaction. C'est la première fois que j'entends cela. Je ne parlerais pas de ballades nous concernant, mais plutôt de chansons calmes. Cela étant, c'est ce mélange qui nous caractérise bien : une combinaison de titres rythmées à guitares et d'autres plus apaisées, plus mélancoliques.
Tom : De notre avis, la voix de Bill est plus basse qu'avant, plus dure aussi. Du coup, l'ensemble nous parait plus rock. D'autant qu'on a passé un paquet de temps sur scène entre les deux disques et que le live nous a beaucoup appris sur la manière dont il fallait faire sonner des guitares, si on voulait garder de l'énergie dans notre musique.Quelles sont les premières réactions des fans quant à votre nouveau disque ? En quoi vous ont-elles surpris ?Bill : On n'a eu que des bonnes réactions de nos fans à la sortie de nos disque ! On ne sait pas trop quoi répondre à cela. Tu sais, on est arrivé numéro 1 en Allemagne ! Déjà, rien que ça, on ne pouvait pas le prévoir. On ne s'est pas dit en rentrant en studio qu'on allait faire un album qui finirait à la première place des charts nationaux. On ne l'imaginait même pas dans nos meilleurs rêves ! Il faut dire que c'est un vrai défi pour nous de rééditer les scores énormes de notre premier disque tant nous avons eu du succès avec "Schrei...".Pensez-vous que votre succès peut vous changer au-delà de ce que vous pouviez imaginer ?Bill : On se dit souvent qu'on n'espère ne pas trop changer avec Tokio Hotel. Je crois sincèrement que notre grande force, c'est qu'on se connait bien, qu'on s'apprécie toujours autant et qu'on se soutient mutuellement, ce qui est très important à nos yeux. Ne serait-ce pour résister à la pression quand celle-ci est trop forte.
Tom : On a gardé la plupart de nos contacts, que ce soient de nos vieux amis, de nos potes d'enfance ou de nos familles respectives. Je sais que ce sont eux nos vrais amis, qui sont capables de nous dire la vérité sur ce que nous sommes, et sur ce pourquoi ils nous aiment.
Bill : Notre vie change, on a la chance de voyager, de faire plein de rencontres qu'on aimerait faire partager un peu plus à nos proches mais les choses sont ainsi faites.Qu'est-ce-qui, pour vous, différencie cet album du précédent ?Bill : Ma voix a beaucoup évolué entre les deux disques. Quant à la musique, c'est le fruit de nos propres évolutions, de nos expériences en tant que musiciens, surtout par rapport à la scène.
Tom : Les sujets traités ne sont pas les même. Nos chansons ont suivi nos préoccupations. On ne parle plus des mêmes choses de la même manière. Je crois qu'on a grandi !
Georg : Ce qui a changé aussi, c'est notre expérience du studio. Sur le premier disque, on avait les yeux émerveillés par tous les boutons de la console d'enregistrement ! Alors que là, on s'est vraiment concentré sur ce qui était important : le son.S'il fallait résumer "Zimmer 483" en quelques mots, quels seraient-ils ?Tom : C'est difficile pour nous de condenser ce disque en quelques phrases. Alors, en quelques mots, tu imagines que c'est encore plus dur ! (rires)
Bill : Non, vraiment, je trouce que chaque chanson porte son propre message et que tous les son qu'on a trouvés servent l'idée qui les portent. Quelque part en Espagne ...Avant sa sortie, vous avez semeblé très mystérieux quant au titre du disque. Qu'en est-il réellement ?Bill : Si tu parles de cette "chambre 483", de ce bungalow en fait, je veux juste dire qu'il a bel et bien existé, quelque part en Espagne. Et c'est là, isolé de tout, qu'on a passé du temps, l'année dernière, pour composer et se reposer. Il s'est avéré que cet endroit était un vrai "trou", un truc un peu délabré, pas un lieu pour passer des vacances adylliques. Ducoup, on a vachement bossé (rires) ! Et c'est dans cet chambre-là qu'on a écrit notre première chanson, "Ich brech aus". Aviez-vous aussi besoin de vous isoler pour écrire en dehors de tout influence éxterieure ?Bill : Oui, c'est très important de pouvoir s'isoler pour mieux se retrouver. Pour nous, c'était aussi vital d'avoir un lieu pour les vacances, un endroit loin du monde extérieur, loin de nos habitudes, loin de tout, histoire de se ressourcer et de se régénérer.01 - "Übers ende der welt" ("Après la fin du monde")Est-ce une chanson spécialement écrite pour vos fans ?Bill : Oui et Non. S'il y a un morceau qui évoque directement nos fans, ce serait plutôt "Wo sind eure hände", qui risque d'être géniale à jouer sur scène. Quant à "Übers ende der welt", elle s'adresse à tout le monde, à nos fans d'abord et à ceux qui vont ou qui peuvent vous décrouvrir un peu au hasard d'un morceau écouté à la radio. On veut juste motiver les gens à changer de vie quand celle-ci ne leur convient plus.Empreint de tristesse02 - "Totgeliebt" ("Aimés à mort")Ca parle des tourments de l'amour. Cette chanson est-elle autobiographique ?Bill : On peut voir ce morceau comme une chanson d'amour mais on peut tout aussi bien la percevoir comme quelque chose qui parlerait de relations plus amicales, des sentiments perdus. Un peu comme ce qu'on peut ressentir quand on rencontre un vieux pote qu'on a pas vu depuis des lustres et avec qui on n'a plus rien à se dire, plus rien en commun. On se trouve alors désemparé. Et c'est forcèment empreint de tristesse.
Tom : Evidemment, ça peut aussi parler d'une relation forte entre deux personnes qui se sont aimées. Je ne sais pas si c'est autobiographique mais, parfois, en amour, il peut y avoir la routine qui s'installe. Un jour, tu te réveilles auprès de l'être cher et tu t'aperçois que tu n'éprouves plus les mêmes sentiments. En réalité, cette chanson est comme un message qui dirait : "Protégez vous contre les longues relations (rires !)".03 - "Spring nicht" ("Ne saute pas")Le thème du suicide est-il difficile à aborder dans une chanson de Tokio Hotel ?Bill : On trouvait qu'il n'y avait pas beaucoup de chansons qui parlait de ce thème là. Comme si c'était tabou d'aborder le suicide dans un morceau. Certes, c'est un thème sérieux et on voulait en parler aussi parce que c'était quelque chose qui nous tenait à coeur, mais c'est surtout un titre plein d'espoir. On dit : "Pensez à toutes les belles choses que la vie peut procurer et accrochez-vous à elle tant qu'elle existe" pour ne pas faire le pas.Et avec le succès, vous sentez-vous plus responsables de vos actes et de vos textes ?Bill : Certes, on est conscient que certaines personnes nous prennent un peu trop pour des "idoles" mais on n'écrit pas des chansons parce qu'on se sent responsable envers eux de quelque chose de spécifique. On est juste des êtres humains capables de faire des erreurs, et on ne veut pas être pris pour des donneurs de leçons.04 - "Heilig sein"(" Sacré") C'est votre première chanson sur le thème de l'immortalité. Êtes-vous hantés par la mort ?Bill : Non, "Heilig sein" parle du sentiment de tout abandonner pour une personne, de se mettre soi-même complétement en retrait et de tout faire pour que l'autre aille bien. "Sacré" est le mot qui convient le mieux ici, il n'y a rien de comparable à ce qui est sacré !05 - "Wo sind eure hände" (Où sont vos mains ?")C'est une chanson sur vous et votre succès. Est-ce-que, en enregistrant votre second CD, vous avez été plus tenté à écrire sur votre vécu ?Bill : "Wo sind eure hände" est comme un grand remerciement envers tous nos fans. Ce qui est le plus important pour nous, c'est d'être en tournée et de donner des concerts. On est entouré de gens qui ont vraiment quelque chose à partager avec le groupe et qui le soutiennent. On fait souvent la fête avec nos fans. Notre dernière tournée a été tellement incroyable que nous avons eu envie d'écrire cette chanson tout spécialement pour eux. Nous nous réjouissons déjà de notre prochaine tournée et de repartir d'où nous nous sommes arrêtés l'an dernier.06 - "Stich ins glück" ("Piqûre de bonheur")Est-ce réellement une chanson sur la drogue ? En avez-vous peur ou s'agit-il plutôt d'une dépendance à la musique ?Bill : Nous savons bien que beaucoup de jeunes se retrouvent dans une impasse à cause de leur dépendance. Nous voulions attirer l'attention sur ce problème avec cette chanson et dire : "Les drogues, n'y touchez pas !". Je vis ma vie ...07 - "Ich brech aus" ("Je m'échappe")
Ca parle de la difficulté de prendre du recul après une rupture sentimentale. Est-ce-que le thème de la violence est facile à chanter ?
Bill : "Ich brech aus" représente plutôt le sentiment de ne pas se laisser donner des ordres. Je vis ma vie d'une façon plutôt personnelle et indépendante. Je n'aime pas me laisser mener en laisse ou que l'on me mette à l'étroit, cela me rend dingue. Dans ce métier, on rencontre suffisamment de gens qui pensent à ta place comment les choses doivent se passer. Mais cela ne se passe justement pas ainsi avec nous !
Gustav : C'est d'ailleurs ma chanson préférée et je me réjouis déjà de la jouer en concert. Elle va déchaîner les foules !
08 - "Reden" ("Parler")
Ce morceau relate le souvenir du bungalow en Espagne. Que s'est-il réellement passé dans cette chambre 483 ?
Tom : Nous avons utilisé la chambre 483 comme un symbole dans "Reden". L'album s'appelle ainsi parce que nous avons écrit la première chanson de notre deuxième album dans cette chambre n°483 en Espagne. C'était un simple séjour pour écrire des chansons et, en dehors du travail de composition en tant que tel, il ne s'est absolument rien passé d'autre ! [ouéééééé on va te croire ! xD]
09 - "Nach dir kommt nichts" ("Il n'y aura rien après toi")
Est-il difficile de trouver le bonheur, quand on connaît un tel succès ?
Georg : Il est clair que chaque fille qui voudrait être avec l'un de nous doit comprendre que la musique est toujours la priorité. Il en a toujours été ainsi pour nous, et ça ne date pas d'aujourd'hui (rires) !
10 - "Wir sterben niemals aus" ("Nous ne disparaitrons jamais")
Comment réagissez-vous face aux critiques qui ne voient en vous qu'un groupe éphémère ? Quand vous écrivez vos chansons, pensez-vous à ce qu'elles durent ?
Bill : Dans "Wir sterben niemals aus", il s'agit plutôt de cette question de savoir s'il reste quelque chose de nous lorsque l'on meurt. Tom et moi, nous avons déjà beaucoup parlé de cela. Et nous pensons qu'il reste quelque chose de chaque personne, que chacun laisse une trace derrière lui, grâce aux personne qu'il a rencontrées dans sa vie, qu'il a influencées et grâce aux choses qu'il a faites. Nous sommes fortement convaincus de ça. Vous n'êtes pas seuls ! 11 - "Vergessene kinder" ("Enfants oubliés")Avez-vous eu une enfance heureuse ?Bill : Cette chanson est dédiée à tous les enfants oubliés : les enfants qui souffrent de la faim, les enfants qui subissent la violence, les enfants des rues, les enfants malades, ceux dont les parents les ont tout simplement abandonnés ou encore ceux qui, même en Allemagne, vivent à la limite du seuil de pauvreté. Nous avons eu tous la chance d'avoir une enfance heureuse, mais il y a tant d'enfants oubliés partout et nous voulions leur dire à tous avec cette chanson : "Vous n'êtes pas seuls, nous ne détournons pas le regard de vous !".
Dernière édition par le Sam 2 Juin - 0:25, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Interview Rock One - Mai/Juin Sam 2 Juin - 0:21 | |
| 12 - "An deiner seite (Ich bin da)" ("A tes côtés (Je suis là)")
Encore une chanson d'amour ! Est-ce qu'il est difficile de chanter l'amour quand on joue du rock ?
Tom : Bien sûr que l'on peut écrire une chanson d'amour quand on jour du rock ! On le voit bien chez les Stones ou chez Aerosmith.
Gustav : Et chez Metallica aussi !
Georg : L'amour est un thème important, peu importe le style de musique.
Bill : De plus, "Ich bin da" est quand même une chanson d'amour classique. Elle concerne toutes les personnes, nos familles et nos amis qui nous ont soutenus durant ces dernières années. Nous ne les avons pas oubliés et sommes contents de les avoir et de pouvoir compter sur eux. Avec cette chanson, nous leur disons : "Peu importe où nous sommes, nous sommes toujours là pour vous et vous aussi, vous pouvez compter sur nous !". | |
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